Selon une étude parue dans Environmental science and technology, du musc synthétique, utilisé pour fabriquer les parfums dans les crèmes, shampoings et autres produits nettoyants, est présent dans le lait maternel des Américaines. Et ce, à des concentrations plus élevées que lors d’une précédente étude datée d’il y a 10 ans et portant sur une population d’Allemandes et de Danoises. L’exposition se ferait par voie cutanée et par inhalation. Mais l’étude ne détermine pas les risques sur la santé de cette exposition, car, selon ses auteurs, des chercheurs de l’université de New York Albany, on ne connaît pas bien encore la toxicologie de ces parfums synthétiques. S’il est établi qu’ils n’agissent comme des perturbateurs endocriniens qu’à des doses élevées chez les animaux, une recherche (1) a récemment conclu qu’ils peuvent augmenter la toxicité de certains composants.

(1) Nitromusk and Polycyclic Musk Compounds as Long-Term Inhibitors of Cellular Xenobiotic Defense Systems Mediated by Multidrug Transporters, Environmental Health Perspectives Volume 113, Number 1, January 2005